[Radio Classique] Alexandre Saubot dans « les voix de l’économie »
Le président de France Industrie, était l’invité de David Abiker dans « les voix de l’économie » ce lundi 13 janvier sur radio classique.
A la veille de la déclaration de politique générale de François Bayrou, Alexandre Saubot vient défendre les intérêts des sociétés industrielles et partager sa vision sur les défis actuels de l’industrie française et européenne.
- Fiscalité et dépenses publiques : Alexandre Saubot plaide pour une fiscalité compétitive et avertit des dangers d’une augmentation des impôts dans le pays le plus fiscalisé au monde (48% de prélèvement obligatoire). Il précise «on ne réglera aucun des problèmes du pays en augmentant les impôts. Ce qu’il faut, c’est maîtriser la dépense publique et garantir un environnement économique stable ».
- Création de richesse et innovation : Notre président souligne l’importance de stimuler l’innovation et de produire davantage pour améliorer la position de la France dans le classement mondial en termes de PIB par habitant. « Le véritable enjeu pour la France, ce n’est pas la justice fiscale, mais la création de richesse. »
- Soutien à l’apprentissage : Il revient sur l’apprentissage qu’il présente comme une priorité stratégique pour répondre aux besoins économiques et renforcer l’emploi des jeunes. « L’apprentissage n’est pas une dépense, c’est un investissement. Donner à nos jeunes une formation adaptée aux besoins du marché du travail rapporte beaucoup plus que cela ne coûte. »
- L’Europe face à la compétition mondiale et la transition écologique : Alexandre Saubot souligne l’urgence pour l’Europe de renforcer sa souveraineté économique face à des puissances comme les États-Unis et la Chine, tout en appelant à une transition écologique réaliste. Il met en garde contre des réglementations excessives qui affaiblissent la production industrielle sur le continent et aggravent l’impact environnemental global. « L’Europe doit prendre conscience de l’énorme défi de souveraineté auquel elle fait face. Chaque fois qu’une activité quitte l’Europe, nous perdons en souveraineté et nous dégradons la situation de la planète, car l’Europe reste la zone ou la production émet le moins de carbone. »